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Gros k
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3 avril 2010

Sur l'effervescence du samedi soir

"Bonsoir mes amis, mes potes, mes connaissances, mes inconnus, qu'est-ce que nous allons faire ce soir ?"

C'est une chose a la fois peu banale et tellement connue que d'apprécier les mouvements de la superficie de ce temps. Mais d'abord il faut replacer les choses dans leurs contexte...

Nous sommes lundi, la société nous pousse a nous tirer du lit pour vaquer a des occupations plus ou moins saines et plus ou moins automatisantes, le boulot ou sa recherche, l'alimentation ou sa recherche, il en va de même pour les relations, rencontres, occupations, hobbies, rêveries. De quoi nous occuper pour une semaine en jour "ouvrables" ou tout les jours d'activité intense dans la mégalopole. Après cela, vient le dimanche salvateur où l'on peut s'occuper de choses plus personnelles, plus intimes et juste avant ce dernier vient le samedi soir.

On dirait alors que souffle dans l'air un sentiment, une palpitation, une mystique bref quelque chose que j'ai encore du mal a décrire. C'est alors la sortie des groupes, des bandes, des collectifs, des petits comités.

On se retrouve généralement autour d'un verre voir de plusieurs, d'alcool si possible pour approcher un peu plus le mime du sôma d'un certain livre (Le meilleur des mondes), et plus les heures passent plus l'atmosphère devient chaleureuse, amicale, mouvementée... Je passe les slogans comme "Sans alcool la fête est plus molle" ou encore "Vomir c'est repartir", hymne de la débauche qui est elle-même ouvertement acceptée par plusieurs générations en ce soir.

Alors non, je ne veux pas jeter la pierre a ce spectacle de réchauffement collectif autour de la superficialité d'un produit. Mais je trouve étrange que certains êtres se rassemblent en communauté en ce soir pour se sortir de l'intérieur de soi de façon inhumaine et de manière hebdomadaire. En fait je critiquerais plutôt la débauche occasionnée dans ces moments. Se faire vomir, chuter, rire aux éclats bestialement pour un rien, se sentir intelligent ou fort, alors que notre cerveau nous fait des tours ...

Quelqu'un avait expliqué cette chose bien plus simplement, il avait fait juste un pauvre dessin a la craie sur le mur d'un immeuble en centre ville: il y avait un verre en ballon dessiné, puis un autre, puis deux autres, puis un groupe d'autre, puis un verre en ballon renversé.

Mais bon après relecture, je me demande vraiment qui je suis pour parler de ces choses, j'ai envie de supprimer ce message ... Bref un petit coup de geule, a suivre.

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